Lorderann

Bonjour à tous·tes,
Je suis Lorderann, maitre des lieux et uniquement maitre de cela pour le moment 😌

Après un long périple d’une trentaine d’années environ, je pense m’être finalement trouvé en tant que personne aromantique et hypersexuel. J’aime beaucoup le monde du BDSM et je suis switch dans ce domaine ! Mais je vais vous en dire plus.

Mes premières expériences

Je ne l’ai compris que plus tard, mais j’ai en réalité découvert les plaisirs sexuels très tôt, vers l’âge de 4 ou 5 ans. A cette époque, je me stimulais en m’allongeant sur le ventre, les poings fermés au niveau de l’entrejambe. J’aimais la sensation que ça me procurait mais je n’étais absolument pas conscient de ce qu’il se passait.

Plus tard, vers 8/9 ans, je découvre internet, et commence à comprendre comment l’amour se fait, je décide donc d’essayer, mais vous pensez bien que je devais me débrouiller seul. J’ai naturellement pensé à utiliser ma main. Comme internet était assez limité à ce moment là, il me fallait un autre média. Et j’ai trouvé ça dans le film Le Moulin Rouge avec Nicole Kidman et Ewan McGregor, notamment cette scène où Nicole Kidman tente de faire l’amour à Ewan McGregor

https://www.youtube.com/watch?v=xYkG5q7Qe34

En revoyant cette scène, je comprends un peu mieux mes goûts d’aujourd’hui, en matière de lingerie ainsi qu’en matière de domination 😏

Adolescence, Internet et Fétichisme

Les années suivantes ont vu l’avénement de l’internet illimité, je pouvais passer plus de temps dessus, et surtout y aller n’importe quand et sans contrôle parentale ! Je vous laisse donc imaginer la tête de l’historique sur l’ordinateur. Je ne savai pas encore le vider, mais mes parents ne savaient pas non plus comment le consulter 😇

A l’époque, MindGeek n’avait pas encore posé son monopole du sexe en streaming sur internet, mais le porno était quand même relativement accessible sur un tas de petits sites facile à trouver. L’un d’eux avait pour nom fesrouges.

Je me souviens encore de ce site, en vieux web, avec des tableaux pour mettre en forme le contenu, début des années 2000 oblige. Comme son nom l’indique, ce site était dédié à la fessé, mais aussi au bondage et la domination au sens plus large du terme. C’est d’ailleurs aussi par ce biais que je vais découvrir le shibari, même si je ne savais pas le nom à l’époque.

Il semblerait que ce site ait grossi par la suite, mais je n’ai de souvenir que de la version ancienne hébergé chez free dont je vous ai retrouvé une archive : https://web.archive.org/web/20010331064229/http://fesrouge.free.fr/indexb.html

En dehors de ça, ce fut surtout une pérégrination au travers d’internet, beaucoup de sites à cette époque proposaient des images marrantes, mais aussi une section à caractère plus explicite, il suffisait déjà de cliquer sur « j’ai plus de 18 ans » pour accéder à des galleries entières d’image pronographique en tout genre.

Je consulte régulièrement ces sites, et je découvre de plus mon amour pour les jeux BDSM, je commence à mettre des mots dessus, à voir et comprendre les pratiques. Je découvre aussi quelles parties du corps de la femme m’excitent, surtout les jambes, et les pieds.

Oui j’ai été fétichiste des pieds, longtemps je les ai trouvé beau, je voulais les lécher, être branlé par eux, les adorer, les déchausser sensuellement. Aujourd’hui il reste surtout un fétichisme des talons hauts, alors qu’à ce moment là, je rêvais d’avoir un gros doigt de pieds dans l’anus …

Parce que oui, l’adolescence, ça a aussi été la découverte du plaisir anal. Avant, j’avais déjà compris que mon anus pouvait être source de plaisir, quand je m’asseyais en tailleur, mon talon venait frotter mon sillon, et c’était plaisant. J’ai donc commencé à explorer, à me pénetrer, avec un doigt, un bic 4 couleur ou quand j’ai eu les cheveux plus long, le manche de ma brosse à cheveux.

L’adolescence avance, je découvre mes goûts pour le sexe dur, le BDSM et tout ce qui gravite autour, l’anal. Je rentre au lycée où je rencontrerais alors ma première copine …

Ma première fois (et les autres)

Nous avons 15 ans, nous sommes en seconde, et on se plait, on se tourne autour, et à la tombée de l’automne on s’embrasse, nous sommes officiellement ensembles, ma première petite amie ! Et elle est joueuse et espiègle 😏

Elle sera la première poitrine que je toucherais, au skatepark, alors qu’elle m’avait volé mon bandeau pour mes cheveux (ils commençaient tout juste à pousser) pour le cacher dans son soutif. Bien évidemment il fallait que j’aille le chercher.

Elle sera ma première fellation, en attendant que nos parents nous autorisent enfin à dormir ensemble pour que l’on aille plus loin.

Elle sera la première que je doigterais, la première à qui je donne ce plaisir. C’est même de cette manière que nous allons déchirer son hymen, avec mes doigts, en douceur.

Elle sera la première que je pénétrerais aussi, avec une capote féminine en premier lieu car je galérais à mettre une capote masculine (j’ai appris depuis ^^). C’est aussi là que se confirme ma plus grande crainte : je suis précoce …

Elle sera la première à recevoir mon sexe de la façon la plus naturelle qui soit. Ce qui renforce ma crainte. La première fois sans préservatif, c’était en position Amazone, elle s’est assise sur moi, et j’ai tout envoyé ! La sensation de chaleur était intense !

Elle sera la première que je vais lécher, mais malheureusement, je trouvais qu’elle n’avait pas bon gout, c’était difficile, et de ce fait je lui faisais peu de cuni.

Elle sera la première que je sodomiserais, et je n’ai pas été très très fan de l’expérience, beaucoup d’odeur, ça fait mal au début même bien lubrifié, et après je pars trop vite encore …

C’est aussi la première, et dernière, avec qui nous testerons une expérience avec du gingembre, mais je garde cette anecdote pour un autre article plus court.

Vous l’aurez compris, j’ai exploré beaucoup de choses avec elle, et je vous donne dans le mille, on a aussi exploré le BDSM.

Elle était surtout une soumise dans l’intimité, ce qui m’a permis de commencer à explorer mon coté dominant. Elle était docile et plutôt obéissante, se laissait attacher facilement, notre safe word était un fruit de souvenir. On augmentait l’intensité de nos jeux, toujours de façon très manuel, nous n’avions pas d’argent pour des sex toys, on avait juste réussi à avoir des menottes assez classiques, mais déjà très intéressantes.

Nos jeux sont monté jusqu’au CNC, qu’on appelait à ce moment là une simulation de viol. Une belle mise en scène, menace sous couteau, arrachage de vieux vêtements, pénétration bestiale (mais courte encore …). Je l’ai laissé sur le lit après la scène, elle avait des larmes aux yeux, je suis venu la consoler avec un peu de peur, elle m’a dit que c’était normal, pour me rassurer. La notion d’aftercare n’était pas encore acquise pour nous.

Notre relation m’a permis de rentrer beaucoup plus dans le monde du BDSM, à tâtons certes mais quand même, et surtout de comprendre que j’adore ça. Mais notre relation n’était pas une idylle non plus, et surtout elle sera la première qui suivra le même pattern …

Répétons les mêmes erreurs

Je vais directement vous parler de mes 4 relations suivantes, car elles vont suivre le même schéma, et sont nécessaires pour arriver aux conclusions qui font qui je suis aujourd’hui.

Ce schéma est assez simple en vérité, on se plait, on se tourne autour, on s’embrasse, jusqu’ici rien d’exceptionnel. Les 4/5/6 premiers mois sont très sympa, mais je commence à me poser la question fatidique : Suis-je amoureux ?

On arrive à peu près au milieu de la relation, cette question devient de plus en plus pressante au regard du nouvel élément : pourquoi les autres filles m’intéressent tant ?

N’étant pas un don juan, je n’ai jamais trompé mes copines, celà aurait-il pu arriver ? Je ne veux pas répondre à cette question. Mais je me la posais à ce moment là aussi, et je décidais donc de mettre un terme à la relation, si il y a un doute après tout, c’est que ce n’est pas bon.

Retour au célibat, et à la solitude … c’est insupportable … et vous avez ce qu’il est assez simple de faire à ce moment là ? De revenir vers celle qui vous aimait jusqu’ici, après tout il y a des chances que ce soit toujours un peu le cas … Ainsi commence la période de va et vient … et je ne parle pas de sexe

Bien évidemment, celà ne peut durer, on casse des morceaux de soit, je casse des morceaux d’elles … la relation fini par se terminer pour de bon !
Je ne suis pas fier de ce que j’ai fait, j’ai gardé plus ou moins contact avec elles mais je sais que j’ai fait des dégats que les suivants vont devoir réparer.

C’est donc au bout de 15 ans, et de 4 relations sur ce même schéma type que j’en suis arrivé à une conclusion grâce au des éléments en gras :

  • Je ne sais pas ce qu’est l’amour : même si je sais que d’aucun n’aurait la prétention de dire comprendre ce que c’est, je n’ai jamais eu de déclic que les gens semblent avoir. J’ai une attirance, mais elle semble avant tout physique, ou mentale, mais en aucun cas émotionnelle. Je suis capable d’attention et de tendresse, mais je me demande si ce n’est pas par principe de miroir, parce que c’est comme ça qu’il faut faire en couple. Beaucoup des codes du couple m’ont été appris à travers mes relations. De ce fait je me considère aujourd’hui comme aromantique.
  • Je suis attiré par d’autre personnes : j’ai toujours pensé que le sexe pouvait se faire sans sentiment, comme une partie de plaisir entre adultes consentants. De fait je n’ai pas de sentiments au final. Et je ne vois pas le problème à se faire du bien avec plusieurs personnes, chacunes ayant son histoire et son expérience à apporter, nous en sortons plus riche. Du coup je n’ai avant tout qu’une attirance vers les personnes qui m’intéressent, même en couple. De ce fait je me considère comme non exclusif.

Aujourd’hui, je sais et je m’assume

Voilà, vous savez maintenant ce qui a construit la personne que je suis sur le plan émotionnel et sexuel. J’ai aussi décider d’assumer et d’essayer des choses encore plus hors du commun !

Je suis quelqu’un de très kinky, qui verse dans le BDSM sans honte aucune, avec assez peu de limite je pense, je suis switch même si peu dominé jusqu’ici et je suis un aromantique non exclusif, ce qui n’empêche pas d’avoir des insécurités !

J’ai décidé de m’assumer en tant que tel de façon ouverte, sur une application de rencontre, « Pure ». Et c’est ainsi que j’ai rencontré celle que j’appelle mon amoureuse, Pauline, mais ça je vais vous le raconter dans le prochain article 😚


💜 Merci pour votre lecture et rendez-vous au prochain article 😈

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